Trois associations de défense de l'environnement ("Prosimar" de Pornichet, "GRSB" de La Baule et "Aspen" du Pouliguen) ont déposé un recours contre le projet de parc éolien en mer d'EDF de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) auprès de la cour d'appel administrative de Nantes.
Elles contestent l'arrêté (1) , pris par le préfet de la Loire-Atlantique, autorisant le 17 mars 2016 la société Parc du Banc de Guérande à implanter et exploiter ce parc, a annoncé le 25 juillet le collectif Défense de la Mer (DLM) dans un communiqué. Ce recours est basé sur "l'insuffisance de l'étude d'impact, sur l'irrégularité de l'enquête publique et sur l'atteinte à l'environnement", a précisé le collectif. Les associations réclament "a minima, l'éloignement de la zone au-delà du Banc de Guérande, riche de biodiversité : on ne peut pas détruire ce site qui rend des services écologiques majeurs (zone de nourricerie, reproduction crustacés homards, captation C02, présence de mammifères marins, de poissons pélagiques tels que saumons, thons rouges, maigres, bars )".
Le parc doit comprendre 80 éoliennes de 6 mégawatts de puissance chacune, situées à environ 12 km des côtes. Dans son arrêté, le préfet a considéré que "les mesures d'évitement et de réduction proposées par [la société] permettent de garantir une gestion globale et équilibrée de la ressource en eau et de prévenir les atteintes à la biodiversité marine et avi-faunistique conformément à l'article L.211-1 du code de l'environnement".