Consciente des difficultés de la troisième échéance d'enregistrement, qui concernent principalement des petites et moyennes entreprises (PME), l'Agence européenne des produits chimiques (Echa) a publié sa feuille de route pour 2018 (1) , qui pointe les étapes dans la course à l'enregistrement et les mesures de soutien adaptées à ce public.
Les entreprises qui fabriquent ou importent des substances chimiques dans des volumes compris entre 1 à 100 tonnes par an devront en effet s'enregistrer avant le 31 mai 2018.
Ces quantités concernent de nombreuses PME mais également de grandes entreprises (2) .
Elaborée en concertation avec les différentes parties prenantes, la feuille de route de l'Echa prévoit notamment de lancer une campagne d'information multilingue et d'impliquer les Chambres de commerce. Les documents pourront être adaptables par les Etats membres pour mieux atteindre les publics ciblés. Les services d'assistances nationaux devraient également être renforcés d'ici 2018. L'Echa devrait également encourager la Commission à identifier des sources d'aides financières pour les PME. Elle devrait également lister les meilleures pratiques en matière de formation et faire en sorte qu'elles soient valorisées par les Etats membres comme les organismes professionnels.
Le feuille de route rappelle également les sept phases clefs d'un processus d'inscription réussi (3) : identifier si et comment l'échéance affecte une entreprise, trouver des co-déclarants, collaborer avec ses derniers, évaluer les dangers et risques, préparer le dossier d'enregistrement, soumettre ce dossier et enfin conserver l'enregistrement mis à jour.