Selon un sondage (1) réalisé par BVA à la demande du syndicat des énergies renouvelables (SER), les élus qui ont installé sur leur territoire des éoliennes, des sites solaires, des méthaniseurs ou encore des chaufferies bois en sont très satisfaits.
Quatre-vingt cinq pour cent des 322 répondants estiment que c'est "une bonne chose" voire "une très bonne chose". Même s'ils étaient convaincus du bien fondé de ces projets dès le départ, 23% des répondants trouvent que leur perception des énergies renouvelables (ENR) s'est encore améliorée une fois les sites mis en service. Seuls 6% d'entre eux ont une perception qui s'est dégradée.
Les avantages cités par les élus sont multiples : 92% estiment que les ENR donnent une image de modernité à leur territoire, 87% trouvent qu'elles sont bien perçues par leurs administrés. 61% sont également satisfaits des retombées économiques et fiscales et 48% pensent que ces sites sont générateurs d'emplois locaux, surtout pour les méthaniseurs et les chaufferies bois.
La question des nuisances n'a pas été écartée : 24% des élus interrogés considèrent que ces sites en génèrent, surtout l'éolien. Ils sont seulement 6% à évoquer les risques pour la santé et 10% les impacts négatifs sur la biodiversité. Au final, 85% des répondants sont prêts à se lancer à nouveau dans l'aventure. Selon 48% du panel, le mix énergétique de la France devra comprendre 50% d'énergies renouvelables minimum à l'avenir.