Le ministère de l'Ecologie confie à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) l'expertise de quatre nouveaux perturbateurs endocriniens. Il s'agit de substances faisant l'objet d'une suspicion d'effet reprotoxique : l'homosalate utilisé comme filtre UV dans les produits cosmétiques et produits d'hygiène, le triclocarban, utilisé comme conservateur dans des détergents et des peintures, le tinsulphaten, utilisé en traitement de surface des métaux, et le dicyclopentadiene, utilisé très largement pour la fabrication de différentes substances chimiques.
Dans le cadre de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens l'Anses est chargée de mener des expertises sur 15 substances (1) sur la période 2014-2016. Ces expertises sur les dangers des substances (perturbateurs endocriniens avérés, présumés ou suspectés) et de leurs risques potentiels (exposition de l'environnement, de la population générale ou de populations vulnérables) doit déboucher sur une analyse des meilleures options réglementaires de gestion des risques, soit via Reach (autorisation, restriction, évaluation de la substance) soit via une autre législation existante au niveau européen.