« Les sujets abordés lors du Congrès touchent directement tout le monde, que l'on pense à la satisfaction des besoins humains tout en préservant les écosystèmes forestiers. C'est dans cette optique que les congressistes se pencheront sur les solutions à apporter pour faire face à l'augmentation de la demande, ainsi que sur les besoins en recherche et en développement. Les modes de gestion novateurs visant à assurer l'harmonie entre les gens et les forêts seront également au cœur des discussions. En somme, huit jours qui permettront à tous ceux qui s'intéressent aux forêts de se faire entendre et de contribuer à définir une vision d'avenir pour les forêts », souligne Jean-Louis Kérouac, secrétaire général du XIIe Congrès forestier mondial.
Or la forêt, qui recouvre 26% des terres émergées de la Terre, ne cesse de diminuer, au rythme, depuis dix ans, d'environ 0,5% par année, les pertes se concentrant dans l'hémisphère sud.
Le secrétaire général de la FAO, Jacques Diouf, a rappelé en inaugurant officiellement le congrès que, ''aujourd'hui, moins de 5% des ressources forestières mondiales sont aménagées de manière rationnelle'', c'est-à-dire répondant au besoin d'un développement durable.
Lieu d'échanges de points de vue et d'expériences, le congrès forestier mondial n'a aucun pouvoir décisionnel , il est de nature apolitique, mais ses recommandations sont portées à l'attention de la FAO, qui peut ensuite les adopter par une résolution pour attirer l'attention des gouvernements.
Le Congrès forestier mondial, qui se tient tous les six ans, est la plus grande et la plus importante rencontre dans le monde forestier sur la scène internationale. Le XIIe Congrès forestier mondial est organisé conjointement par le ministère des Ressources naturelles du Canada et le ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs du Québec, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture .
Article publié le 22 septembre 2003