Cette plate-forme permettra de constituer des bases de données images « haute résolution » issues des satellites européens SPOT 5 et ENVISAT.
Ces bases de données permettront de disposer d'un véritable observatoire de l'environnement amazonien au service des décideurs pour la gestion des ressources et l'aménagement et la surveillance du territoire. Notamment sur les écosystèmes forestiers, côtiers et urbains, le suivi de l'occupation des sols, la surveillance de zones sensibles (orpaillage, pêche...), celui des zones côtières (envasement, érosion) et la surveillance épidémiologique.
Les données satellite acquises et traitées à partir de la station seront gratuitement mises à disposition des collectivités et des services de l'Etat, pour des missions de service public en Guyane, et de la communauté scientifique.
L'enjeu de l'implantation de cette plate forme en Guyane sera aussi de développer l'activité locale en proposant un service à forte valeur ajoutée au niveau local et international.
Spot image, par son implication comme partenaire industriel du projet SEAS (recherche, collectivités, entreprises innovantes) devrait participer au développement de l'emploi en Guyane, selon Antoine de Chassy, directeur de la stratégie de Spot Image.
Une partie des bénéfices liées à la vente d'images, hors Guyane, alimentera un fond dont la vocation est d'être réinvesti en Guyane pour créer de nouveaux savoirs et compétences susceptibles de créer des nouveaux produits sur le territoire.
Selon l'IRD, ce projet devrait attirer des équipes de chercheurs, favoriser l'implication des équipes de Guyane dans des programmes nationaux et internationaux et créer un potentiel d'émergence d'entreprises à valeur ajoutée pour des applications en Amazonie.
La station de réception sera opérationnelle à l'automne 2005.